Nabe à Fatima !
Nabe à Fatima !

Pour répondre aux douze attestations plus pertinentes et justes les unes que les autres produites dès le 20 janvier par Marc-Edouard Nabe dans son dossier de défense, le pauvre Loffredo riposte en ayant demandé à ses trois derniers amis de témoigner en sa faveur…
C’est au cours de ma lecture d’Alain Zannini, le troisième roman de Nabe qui soit entré en ma possession, après L’Homme qui arrêta d’écrire et Lucette, et à côté des essais Une lueur d’espoir et Le 27ème livre — préface de la réédition d’Au régal des vermines et pamphlet sur Houellebecq finalement assez sympathique pour sa cible, et plus précisément pendant la lecture du chapitre « Laure à Venise », qu’est née l’idée de cet article. Je pourrais parler du « style » de Nabe, effectivement, comme il s’amuse à le répéter, complètement swing. Mais ce phrasé cadencé à merveille, rompu incessamment (et non prolongé) par le point d’orgue de l’envolée lyrique à fragmentation, ou encore syncopé à contre-temps par des parenthèses exclamatives, m’a paru, il y a dix ans, alors que je ne l’avais qu’entendu lire ses textes à la télévision, et même après, surtout peut-être après, en avoir lu des extraits mal coupés sur le web, assez boursouflé, comme un gros kouglof indigeste. En tout cas, j’étais tenté de le penser.
Il y a des scandales dont tout le monde devrait parler et dont personne ne dit rien. Alors que la twittosphère se lâche sur le harcèlement sexuel ou sur l’écriture inclusive, je ne vois pas grand monde s’indigner que Les Porcs de Marc-Édouard Nabe reste depuis sa publication, en mai dernier, dans un silence et une obscurité médiatique totaux. Il y aurait tant de choses à dire sur ce livre… Ce n’est pas normal que ce soit aux blogueurs dans mon genre, dont ce n’est pas le métier, de devoir être les seuls à tenter d’expliquer en quoi l’œuvre de Marc-Édouard Nabe est importante aujourd’hui, autant sur le plan littéraire que politique.
Juan Asensio, l’horrible autoproclamé critique littéraire au nom de footballeur du Real Madrid, vise enfin juste ! Il était tant qu’il marque un but et tire sur les bonnes cibles…
Il y a un gros cochon pédé barbu avec un nœud papillon ridicule qui pérore dans les JT souvent de midi sur France 2. Il s’appelle Jean-Daniel Flaysakier, un spécialiste de médecine et médecin lui-même paraît-il (SOS !).