Que sont mes amis devenus ? 2 ) Delfeil de Ton
Même les vieux vieillissent mal ! Dans sa chronique hebdomadaire dans Bibliobs relatant ses lectures, Delfeil de Ton a commis une « descente en flammes » de… Paul Morand ! Cet ancien d’Hara-Kiri-Charlie et grand lecteur de Nabe n’a pas d’autres cibles, à 85 ans, que l’extraordinaire écrivain qui a « jazzé » la langue française (dixit Céline) ? Delfeil s’attaque au grand Paul pour des raisons ultra bien-pensantes dégoulinantes de morale et d’ignorance littéraire et politique. Comme s’il n’était pas aussi précieux de lire enfin le Journal de guerre de Morand qu’il avait été jubilatoire en 2000 de lire son Journal Inutile !
Mais c’est historique ! Passionnant justement que Morand confirme que les vichystes savaient pour l’extermination des Juifs… Rien que pour ça, le document est capital, pas seulement « abject » comme le bêlent la bien-pensante division choquée des anti-antisémites pavloviens qui sévit au Masque et la Plume dirigé par le patron de Delfeil, Jérôme Garcin sur France Inter… Ah ! On n’avait plus entendu Garcin grincer autant de dégoût depuis la sortie d’Au régal des vermines en 1985 ! Haletant, haineux, tremblant de colère ! Malgré l’amour des chevaux de l’auteur de Milady, malgré son « style jazzy » (dixit Garcin qui doit s’y connaitre en jazz comme un boucher chevalin en équitation), pour Jérôme, Morand = caca ! Avant ils aimaient tous bien son phrasé et sa vitesse mais désormais, ce sera niet !… C’est la curée des chochottes au Masque qui préfèrent conseiller de lire Philippe Labro !… Arnaud Viviant découvre des lunes : Morand a connu Nathalie Baye et il était homophobo-antijuif ! Je propose de rebaptiser l’émission : Les œillères et le clystère…
Et c’est dans cette meute de cons sourds que Delfeil ronfle aujourd’hui… Ne te réveille surtout pas, Delfeil, continue à ruminer tes remords et tes chagrins avec les « cultivés » anti-Morand qui n’ont jamais pu sentir les fortes odeurs iodées de l’Océan stylistique à force de se boucher le nez devant les guanos sacrés des goélands de la vraie littérature !






